Kalamu : la Fondation Jean-Claude Sungula s'engage pour promouvoir la culture de la paix

Dans le cadre du projet Pamoja Day, initié à l'occasion de la Journée internationale de la paix célébrée chaque 21 septembre, la Fondation Jean-Claude Sungula s’est associée aux efforts de sensibilisation en faveur du vivre-ensemble et de la cohésion sociale. Reconnue pour son engagement dans les causes sociales et communautaires, la fondation a soutenu un atelier de formation axé sur la production et la diffusion de messages de paix, ainsi que sur la conception de projets communautaires visant à lutter contre les discours de haine.

Organisée dans la commune de Kalamu, cette activité a réuni une cinquantaine de jeunes, des responsables de services administratifs locaux et quelques personnalités publiques. Ensemble, ils ont réfléchi aux moyens de transformer leurs milieux de vie en espaces de dialogue, de respect et de solidarité.

Konde Nyembo Héritier, coordonnateur national de Tobongisa ASBL et initiateur du projet, a lancé un appel fort à la jeunesse congolaise: «La paix ne peut se construire sans la participation active des jeunes. Il est temps que le gouvernement les considère comme des partenaires de développement, et non comme de simples outils de manipulation politique.»

Il a également plaidé pour l’application effective de la Politique nationale de la jeunesse, de la Charte africaine de la jeunesse, de l’Agenda 2250 du Conseil de sécurité de l’ONU sur «Jeunesse, Paix et Sécurité», ainsi que d’autres instruments juridiques nationaux et internationaux en faveur de la jeunesse.

Le projet Pamoja Day est porté par Tobongisa ASBL, en partenariat avec plusieurs organisations de jeunes: la Coalition Jeunesse, Paix et Sécurité, YALI RDC, Pamoja Peace, le Conseil communal de la jeunesse de Kalamu, ACLDH, APJAS/RDC et les jeunes du CSC.

L’atelier a permis aux participants d’identifier les problématiques liées au non-vivre-ensemble, de concevoir des projets communautaires réalistes et de formuler des messages de paix ciblés, notamment pour contrer les discours haineux, tribalistes ou discriminatoires diffusés aussi bien dans l’espace public que sur les réseaux sociaux. À l’issue de la rencontre, les jeunes se sont engagés à devenir des relais actifs de paix dans leurs communautés.

Bénédicte Mbumba