Environnement : Arlette Bahati et Angèle Bangasa s'engagent pour une gestion rationnelle des déchets en RDC

La ministre déléguée à l'Environnement chargée de la nouvelle économie du climat A. Bahati Tito et sa collègue déléguée à l 'Urbanisme et Habitat chargée de la politique de la ville, Angèle BANGASA YOGO s'engagent à valoriser certains déchets à Kinshasa comme dans les provinces. C'est dans ce cadre qu'elles ont effectué lundi dernier une descente sur différents sites de traitement des déchets, question de se faire une idée nette du fonctionnement et des défis à relever dans le secteur.

Cette séance de travail avec les filières membres de l'Organisation pour la gestion de l'environnement, OGEC, une structure de la société civile active depuis 25 ans dans l'assainissement et la gestion des déchets avait pour but de discuter sur les possibilités d'une mise en place de politique commune de gestion durable de déchets à Kinshasa et dans toute la République. Ce tête-à-tête était l'occasion indiquée pour les deux ministres délégués notamment à l'environnement et à l'urbanisme de faire comprendre à ces responsables de chaque structure concernée, la vision du Gouvernement sur la gestion de déchets mais celà n'a pas suffit. Pour lier la parole à l'acte, la ministre déléguée à l'Environnement chargée de la nouvelle économie du climat A. Bahati Tito et sa collègue ministre déléguée à l'Urbanisme et Habitat chargée de la politique de la ville, Angèle BANGASA YOGO ainsi que toute la délégation ont fait le déplacement du quartier Kingabwa dans la municipalité de Limete où est installée la majorité des usines spécialisées dans la collecte, le traitement et le recyclage de déchets non biodégradables.

De CLEAN PLAST à OK Plast en passant par V. CENTRAL PLAST, EKOLYS TASK, KINTOKO. Partout où elles sont passées, Arlette Bahati pour sa part n'a cessé de rappeler la détermination du chef de l'État Félix Tshisekedi d'accompagner le secteur privé à travers un partenariat gagnant-gagnant au profit d'une gestion efficace des déchets sur toute l'étendue du territoire national. Par ce mot, Arlette Bahati Tito souhaite, à travers l'économie circulaire des déchets, mettre en place une feuille de route et des réformes sectorielles susceptibles de donner des résultats durables et
réceptifs. Les responsables des filières ont relevé, devant les deux ministres délégués, quelques difficultés auxquelles font face le secteur privé. Ils ont salué l’initiative et espèrent voir le Gouvernement concrétiser sa promesse par un accompagnement institutionnel.

Tony BABSON