Octobre Rose : une spécialiste appelle les femmes au dépistage pour réduire les risques du cancer du sein
Octobre Rose : une spécialiste appelle les femmes au dépistage pour réduire les risques du cancer du sein

Ignorée par une partie de la population kinoise, la campagne Octobre Rose revient chaque année en vue de sensibiliser sur le cancer du sein et inciter au dépistage précoce. Le Dr Naomie Ndelela Muyembi, médecin interniste à l’Hôpital général de référence de Kintambo, rappelle l’importance de cette mobilisation mondiale.

«Chaque mois d’octobre, le monde se pare de rose pour attirer l’attention sur le cancer du sein et l’intérêt vital du dépistage», explique-t-elle.
Le cancer du sein, précise-t-elle, survient lorsque des cellules anormales se développent dans le sein et forment une tumeur. Parmi les signes d’alerte: une grosseur palpable, une modification de la taille du sein ou des changements cutanés.
Le Dr Ndelela insiste sur la nécessité de la mammographie régulière
«Un diagnostic précoce permet une prise en charge rapide et augmente considérablement les chances de guérison.»
Elle rappelle que certaines situations, comme l’absence de maternité ou d’allaitement, peuvent légèrement accroître le risque. En matière de prévention, elle recommande de limiter l’alcool, d’éviter le tabac, de surveiller son poids, de privilégier l’activité physique, de favoriser l’allaitement et de réduire l’exposition aux hormones ou aux polluants.
Lancée en 1985 aux États-Unis et introduite en France en 1994, "Octobre Rose" vise à sauver des vies en informant.
«Chaque année, le cancer du sein tue près de 12 000 femmes en France. Le dépistage reste l’arme la plus accessible et efficace pour inverser la tendance», conclut-elle.
Tony BAB'SON