Le dossier judiciaire de l'ancien président congolais et sénateur à vie Joseph Kabila, suscite des vives inquiétudes au sein de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).
La Haute Cour militaire de Kinshasa a requis la peine de mort contre Joseph Kabila pour trahison et participation à un mouvement insurrectionnel bien que le concerné ne s'est pas présenté aux audiences pour se défendre.
Plusieurs pays de la région, dont le Zimbabwe et l'Afrique du Sud, considèrent ces accusations comme disproportionnées. Ils craignent que cette affaire ne déstabilise non seulement la RDC, mais aussi l'ensemble de la région. Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a exprimé son soutien à Kabila.
Dans ce contexte tendu, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, tente de jouer le médiateur Une rencontre entre Joseph Kabila, Emmerson Mnangagwa et lui-même serait envisagée pour apaiser la situation.
Ces tensions diplomatiques s'ajoutent à d'autres défis, notamment le financement de la force régionale de la SADC déployée en RDC, et la crise politico-institutionnelle qui a coûté la tête de vital Kamereh allié de taille et de premières heures du président Tshisekedi
Emmanuel MEDINA