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Religion : Justice et Paix Congo Asbl présente son bilan et ses perspectives pour la paix en RDC

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Au cours d'un face à face avec la presse ce lundi 15 septembre à Kinshasa ,axé sur le thème "Justice et Paix Congo: missions, bilan et perspectives dans un Congo au service de la paix et du bien-vivre-ensemble".
Mgr Félicien Mwanama, évêque de Luiza et président de JPC, est revenu sur l’histoire, la vision et les valeurs de ce réseau d’inspiration catholique.

Créée en 1978 par la Conférence épiscopale du Zaïre et devenue ASBL en 2016, JPC a pour mandat d’étudier les questions de justice, de paix et de droits humains afin de contribuer à la transformation des structures sociales oppressives. Sa vision repose sur une RDC respectueuse des droits et libertés de chaque personne, fondée sur la dignité humaine, le bien commun, la solidarité, la justice et la paix.
Avec ses 48 commissions diocésaines, 1 600 commissions paroissiales et des milliers de bénévoles engagés à travers le pays, Justice et Paix Congo continue de jouer un rôle central dans la construction d’un Congo plus pacifique, plus juste et plus humain.

Mgr José Moko Ekanga, évêque d’Idiofa et président de l’ACEAC, a ensuite présenté un bilan en cinq axes : la promotion de la cohabitation pacifique, la participation citoyenne, l’accompagnement des femmes vulnérables, la documentation des violations des droits humains et l’éducation électorale. Il a notamment évoqué le conflit Teke-Yaka, soulignant qu’il ne s’agit pas uniquement d’un affrontement ethnique, mais aussi d’un problème d’instrumentalisation et de banditisme. Grâce à son approche analytique, JPC a pu désamorcer certaines tensions et éviter les stigmatisations.

De son côté, Cyrille Ebotoko, secrétaire exécutif national de JPC, a présenté les perspectives de l’organisation : renforcement de la coordination interne, appui aux processus de paix nationaux et locaux, assistance aux déplacés, lutte contre la corruption, ainsi qu’un programme d’alphabétisation et de formation numérique ciblant les femmes et les jeunes.

En clôture, Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO, a réaffirmé que le Pacte social proposé par les confessions religieuses reste une solution durable pour mettre fin aux violences et refonder la gouvernance sur un consensus national.

Henryx Zola