9ᵉ sommet de la CIRGL : Kinshasa accueillera les travaux prévu le 05 novembre prochain
9ᵉ sommet de la CIRGL : Kinshasa accueillera les travaux prévu le 05 novembre prochain

La République Congo se rapproche d’un rendez-vous diplomatique de grande envergure. Le 5 novembre prochain, la capitale Kinshasa aura l’honneur d’abriter le 9ᵉ sommet ordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). À cette occasion, la RDC prendra la présidence tournante de l’organisation pour deux années, succédant à l’Angola.
Ce sommet intervient dans un contexte régional tendu, notamment entre Kinshasa et Kigali. Il se tiendra sous le thème: "Consolidons la paix, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs", illustrant les ambitions congolaises de redynamiser la mission originelle de la CIRGL. Huit réunions préparatoires sont d’ores et déjà planifiées pour affiner la programmation de ce grand rendez-vous diplomatique.
La Première ministre Judith Suminwa a pris les devants dans ces préparatifs: le 18 juin dernier, elle a reçu l’ambassadeur João Samuel Caholo, secrétaire exécutif de la CIRGL, afin de valider le rapport des travaux préparatoires et coordonner les responsabilités entre institutions nationales et partenaires.
Mais l’exercice s’annonce périlleux pour la RDC. Le Rwanda a récemment confirmé son retrait de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), accusant Kinshasa d’instrumentaliser cette plateforme, tout en dénonçant un soutien présumé de la RDC aux FDLR et des violations territoriales. Ces griefs soulignent l’ampleur du défi qui attend la présidence congolaise de la CIRGL.
Créée en 2006 à Nairobi, la CIRGL regroupe douze États, dont la RDC, l’Angola, le Burundi, la République du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie, la Zambie, le Soudan, le Sud-Soudan et la République centrafricaine. Son but originel, est de fonder la sécurité, la stabilité et un développement commun dans la région. Plus de quinze ans après, cet idéal attend encore son plein accomplissement.
Régine MATATA